En 2014, les recommandations canadiennes ont changé et l’âge de début de l’anticoagulation en absence d’autres facteurs de risque est passé de 75 à 65 ans chez les patients atteints de fibrillation auriculaire.
Pour les patients présentant un risque faible d’accident vasculaire cérébral et âgés de moins de 65 ans, les lignes directrices actuelles ne recommandent pas de traitement.
De plus, il y a eu l’introduction de nouveaux médicaments anticoagulants qui remplacent le Coumadin et qui présentent un risque de saignement plus faible que ce dernier. Ces médicaments anticoagulants sont approuvés par les autorités en matière de santé telles que Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour une utilisation dans la réduction des risques d’accident vasculaire cérébral chez les patients ayant de la fibrillation auriculaire. Il est donc maintenant possible de bénéficier des effets anticoagulants en minimisant les risques de saignement dans une population plus jeune.
Avec l’étude BRAIN-AF, nous émettons l’hypothèse qu’en débutant un traitement anticoagulant à faible dose chez des patients atteints de fibrillation auriculaire à faible risque d’accident vasculaire cérébral, nous réduirons les risques du déclin de la fonction cognitive, des AVC ou des accidents ischémiques transitoires.